Jours 1 à 4: voir récits
Antigua et Pacaya
Jour 5. Mercredi 10 mai 2017. Départ vers 7h pour notre seconde étape: Panajachel sur le
lac Atitlan. Nous héritons d'un vieux school bus déglingué qui nous secoue dans
tous les sens. Dans un virage serré, Yaya (qui révait) est projeté latéralement
de la droite vers la gauche du bus. Sa tête s'écrase sur une vitre qui casse (en
partie) sous
le choc! Plus de peur que de mal finalement et une simple bosse en
guise de souvenir impactant! Vers 10h30 nous atteignons Panajachel, la ville la
plus importante sur le lac Atitlan, entouré d'une chaîne de volcans et qui est
considéré comme l'un des plus beaux lacs du monde. Pour l'heure, le temps voilé
ne nous permet pas encore de profiter du spectacle. Nous sautons dans un pick-up
(très secouant) pour partir visiter un petit village reculé accroché à flanc de
colline sur les hauteurs du lac: San Antonio Palopo. Ce village est réputé pour
les longues tuniques brodées (les huipiles) couleur indigo, que portent les
femmes. Une cérémonie mystérieuse à lieu autour de l'église blanche à notre
arrivée. Nous nous perdons dans le labyrinthe de petites ruelles pentues qui
serpentent sur la colline, sous le regard amusé des gens (nous sommes les seuls
touristes dans le village). Retour à Panajachel qui est la ville touristique du
lac, l'exacte opposée de San Antonio! Son panorama sur le lac et les volcans est
quand même renversant (on lui pardonnera donc son agitation touristiques). Et
puis nous séjournerons dans des villages plus authentiques de l'autre côté du
lac mais demain nous partons en excursion au célèbre marché de Chichicastenango,
qui est accessible depuis Panajachel! C'est pourquoi cette ville sera notre base
jusqu'à demain. Et puis nous dormons dans un hôtel donnant sur un petit jardin
agréable, habité par un perroquet vert très bavard et par deux petites tortues
hypo-actives!
Jour 6. Jeudi 11 mai 2017.
Réveil à 5h45 pour partir visiter le célèbre marché de Chichicastenango, l'un des plus grands du pays. Le bus collectivo n'étant pas là
à l'heure prévu (6h45), nous décidons de monter dans un premier bus à
destination de Solola. De Solola nous interceptons un second bus pour los
encuentros puis un troisième pour
Chichicastenango! Les passagers sont en grande
majorité d'origine indienne (maya) et pas un seul touriste à l'horizon dans ces
bus! Il faut croire que les routards des environs préfèrent emprunter les
shuffles privés recommandés par le lonely planet car à l'arrivée ils sont bien
au rendez-vous du marché! Nous débutons la visite de la ville par l'église Santo
Tomas, l'une des plus anciennes du pays (bâtie en 1540). Les prêtres mayas ont
pris possession des lieux et de nombreux rites préhispaniques se pratiquent
aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur du site sacré (notamment à l'aide de
la fumée du copal, l'encens ancestral). Il s'y dégage une atmosphère
surréaliste. En bas des marches de l'église les échoppes chargées d'artisanat
pullulent dans toutes les directions. Les vendeurs indiens portent les tenues
traditionnelles caractéristiques de leurs villages d'origines. Nous parcourons
ce labyrinthe de manière aléatoire. Après 4h sur place nous rebroussons chemin
sous une pluie battante. 3 bus plus tard nous sommes de retour à Panajachel
alors que la pluie a cessé et que la brume s'évapore pour dévoiler enfin les
majestueux volcans qui dominent le lac Atitlan. Petite balade dans Pana et en
bord de lac pour fêter ça! Demain direction San Pedro la Laguna sur la rive
opposée.
Jour 7. Vendredi 12 mai 2017.
Ce matin pas d'impératif horaire à respecter et c'est
pourquoi nous nous réveillons à 5h45 à cause de la programmation d'un réveil
oublié la veille! Aujourd'hui nous plions bagages pour
rejoindre San Pedro la Laguna de l'autre côté du lac Atitlan. Lors de la traversée en mancha, le
panorama sur les montagnes et les volcans avoisinants (et sur les petits
villages qui dégoulinent sur leurs flancs) est superbe. Et l'hôtel Don Pascale
où nous "atterrissons" après l'accostage n'est pas mal non plus (petit jardin
intérieur rempli d'arbres à limes, vue sur le lac et le volcan San Pedro). Nous
débutons la balade sur les hauteurs de la ville réputées plus traditionnelle. Et
effectivement nous croisons majoritairement des indiens en tenues
traditionnelles (et des chiens) jusqu'au cœur du village, autour de l'église.
Nous traversons le petit marché "alimentaire" qui nous permet de profiter de
l'ambiance locale deux ou trois têtes au dessus de tout le monde (malgré mon
modeste mètre 77). Puis nous empruntons les ruelles pentues pour atteindre le
bas du village (au pied du lac) qui concentre les boutiques, les restos,
ateliers de tissage, salon de massage, spa pour touristes. Mais rien d'excessif
non plus... tout est bien intégré dans une nature luxuriante le long de petits
chemins en terre, le tout baignant dans une ambiance non-chalante très
reposante. Journée relax donc et dégustation au passage du café local qui pousse
300m plus haut (à 1800m d'altitude) sur les flancs du volcan San Pedro qui
domine le village du haut de ses 3000m.
Jour 8. Samedi 13 mai 2017. Réveil vers 6h par l'église évangélique du coin qui diffuse
son message en musique (sur amplifiée) à tout le village! De toutes façons les
chauffeurs de bus pour Quetzaltenango avaient déjà entamés les ho stilités en
klaxonnant à chaque départ depuis 4h45! On est pas là pour dormir de toutes
façons. D'ailleurs ce matin, direction l'embarcadère pour rejoindre le village
de San Marcos, situé à 10mn en bateau. D'emblée San Marcos se révèle plus
tranquille et encore plus noyé dans une nature luxuriante que San Pedro (les
cigales locales font un boucan d'enfer). Pas étonnant qu'on y pratique la
méditation et que des centres de médecine naturelle ou que des salons de massage
se sont implantés ici! D'ailleurs des dreadeux tatoués très habités occupent la
partie basse de la ville. Comme à San Pedro, la communauté maya occupe les
hauteurs de la ville à l'écart de ce folklore new-age! Nous visitons la réserve
naturelle de cerro Tzankujil qui permet d'atteindre un belvédère avec une vue
imprenable sur le lac et ses 3 volcans. À la sortie nous faisons trempète dans
le lac (Yuna et moi) dont l'eau doit atteindre les 22 degrés (à vue d'orteils)
malgré les 1500m d'altitude. Retour à San Pedro par la même route lacustre qu'à
l'aller. Ici l'eau dévale les ruelles pavées et donc, déduction logique, il a dû
pleuvoir fortement ici, alors que le soleil dominait à quelques km de là!
D'ailleurs la pluie commence à retomber et l'orage à gronder lorsque nous
atteignons l'hôtel. La grosse averse passée, retour en centre ville où nous
suivons un orchestre mobile pour marimba, tambour et maracas qui nous conduit
dans une petite cour où à lieu une cérémonie religieuse (rite de passage de
l'enfance à l'âge adulte pour une jeune "femme" de 15 ans. Les chanteurs de
l'église évangélique terminent quant à eux leurs chants illuminés après 12h de
performances ininterrompues (6h-18h)!
Jour 9. Dimanche 14 mai 2017.
Après un solide petit déjeuner, nous sommes d'attaque pour
aborder la journée. Première étape: rejoindre Santiago Atitlan, la plus grande
cité lacustre. Nous profitons des 30 mn de lancha sur un lac d'huile bleuté pour
admirer les trois magnifiques volcans qui nous entourent: San Pedro (3020m),
Toliman (3158m) et Atitlan (3537m) et pour observer nos collègues de lancha,
100% indiens en tenue traditionnelle.
La rue partant de l'embarcadère de
Santiago est bordée de boutiques d'artisanat. En prenant un peu de hauteur en
direction du centre ville ces boutiques disparaissent pour laisser place à un
grand marché en plein air chargé de produits alimentaire et de babioles en tout
genre. L'animation bat également son plein autour de la très belle église
paroissiale (1549). La messe fait tellement recette que certains doivent la
suivre sur des écrans situés à l'extérieur! Nous observons la vie locale
dominicale de cette petite ville à forte identité maya tz'utujil qui ne s'est
pas sacrifiée au dieu touriste (mais qui vénère Maximon, la divinité locale). De
retour à San Pedro nous faisons le plein d'énergie (licuados, sandwichs) avant
de monter dans un tuk-tuk pour San Juan, le 6ème et dernier village du lac que
nous allons parcourir. San Juan est un petit village paisible où les habitants
(majoritairement de culture maya tz'utujil) sont organisés en coopératives
spécialisées dans le tissage ou la peinture par exemple. Un village plein de
bonnes vibrations et des fresque à chaque coin de rue! De retour à San Pedro, un
orage court et intense s'abat. En quelques minutes, des torrents d'eau dévalent
la rue pentue qui fait face à notre hôtel. Demain direction Quetzaltenango dans
les hautes terres.
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Monterrico
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Antigua et Pacaya
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