San Juan del Sur (Jours 6 et 7) |
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San Juan del Sur
L'île d'Ometepe
Granada
Léon et Ocotal
(Jours 6 et 7) Lundi 22 Août. Départ à 9h00 pour Peñas Blancas, la ville frontière entre le Costa Rica et le Nicaragua. Nous parvenons à destination 1h30 plus tard : énorme souk où une foule de vendeurs de billet s'agitent autour de nous, nous laissant péniblement entrer à l'intérieur du poste frontière costaricain. Nous ressortons 15mn plus tard et continuons notre chemin sur 300m et découvrons le poste frontière nicaraguayen. Un visa et deux taxes de plus et nous partons prendre notre bus pour Rivas. Esquivant une horde de chauffeurs qui nous supplient de monter dans leur bus sans connaître notre destination, nous réussissons enfin à dégoter le bon bus! 30mn plus tard nous atteignons Rivas et Interceptons à la volée un mini bus (plus que bondé) qui arrive dans l'autre sens. Destination San Juan del Sur, 16kms plus loin, en direction du Pacifique. Nous obtenons une chambre dans une vieille bâtisse coloniale avec petit balconnet et vue sur la mer. Balade le long de la plage où sont alignés des cocotiers et des restaurants sur pilotis. Nous mangeons en bord de plage en observant l'orage qui s'abat sur l'océan. Nous errons ensuite dans les ruelles colorées de la ville sous un soleil brûlant à nouveau. Quelques slogans politiques peints sur les murs de quelques maisons coloniales, nous rappellent qu'avant d'être un haut lieu du surf, San Juan del Sur était un haut lieu du sandinisme. Des drapeaux rouges et noirs sur de nombreux toits indiquent que l'esprit sandiniste flotte toujours sur la ville (ils sont d'ailleurs en bonne place pour remporter l'élection présidentielle de novembre 2006). Petite sieste, puis tandis que les éclairs illuminent le ciel, nous sirotons une bière bien fraîche tranquillement installés sur des rocking chairs face au Pacifique. Mardi 23 Août. Petit dej à l'hôtel puis nous repartons à l'assaut de la ville. Nous passons devant une plaque commémorative qui rend hommage à un jeune sandiniste tué en 1979. Quelques mètres plus loin, un vieux monsieur sur le palier de sa maison, nous interpelle et nous explique que c'est son fils qui est tombé au combat. Il nous raconte son histoire et celle du mouvement sandiniste et des 50000 combattants morts pour le drapeau rouge et noir. Il fait plusieurs fois mention de Daniel, faisant familièrement allusion à Daniel Ortega, l'ex président sandiniste. Après cette discussion très enrichissante, nous flânons sur la plage et sirotons un cocktail en regardant l'océan (comme c'est romantique!). Après une séance baignade suivie d'un repas dans un restaurant authentique, nous poursuivons la journée en respectant le rythme local (c'est à dire coooool). Fin d'après midi dans les rocking chairs du salon de l'hôtel qui s'ouvre sur un grand jardin où les perroquets font des vocalises entre les cocotiers.
Infos pratiques : (1 euro = 20 cordobas environ, en Août
2005)
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