Santa Elena - Monteverde - Liberia (Jours 3 à 5) |
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Santa Elena - Monteverde (Jours 3 et 4)
San Jose - Volcan Poas
Vendredi 19 Août. Lever à 5h15 et traversée des rues au nord du marché central de San José (déjà très animées), pour rejoindre le bus pour Santa Elena. Après 3 heures de trajet nous quittons la route principale pour emprunter une petite route caillouteuse et boueuse qui s'enfonce dans la forêt humide. Paysages grandioses, bananiers à perte de vue, points de vue sur le Pacifique, bref que du bonheur malgré les trous, les bosses et la route en lacet qui grimpe dans la montagne. A 11h, nous parvenons à destination et dénichons une chambre très chouette à la pension Sinaï. Réservation des billets pour le sky-walk puis repas à base de tacos frits arrosés de Pilsen (une des bières locales). Balade dans les rues de Santa Elena où des attractions sont mises en place pour la fête de ce soir. Après un repos bien mérité sur les rocking-chairs de l'hôtel, nous ressortons à la nuit tombée profiter de l'animation de la ville. Nous assistons finalement à un concert festif d'une groupe traditionnel (cumbia locale et autres musiques tropicales) qui met le feu à la piste. Samedi 20 Août. Lever 5h45. Après un bon petit déjeuner nous nous rendons au sky-walk en mini van. Nous traversons un à un les 7 ponts suspendus au dessus de la forêt tropicale humide de Santa Elena. Super balade de deux heures qui nous permet d'observer différentes espèces végétales (étranges plantes multicolores) et animales (papillons, oiseaux et amateurs de tyrolienne sur le sky-treck). A la sortie nous photographions même quelques colibris qui s'abreuvent d'eau sucrée! Vers 11h30 retour à la case départ et dégustation de deux bonnes chuletas (côtes de porc). Bien repus, nous repartons flâner dans la forêt humide à proximité de Monteverde. Nous observons sur un arbre perché un singe qui ne tarde pas à détaler lorsqu'il nous aperçoit. Nous entrons sur le sentier forestier en hésitant quelques instants (Carine est en robe et redoute des serpents, des araignées poilues ou d'autres grosses bêtes non identifiées). Tout autour de nous les cris stridents des oiseaux exotiques résonnent mais impossible de les observer. Nous nous contentons de gros papillons colorés, d'une bête à poil roux, d'oiseaux jaunes à houppettes, de plantes roses pétantes et d'insectes mystérieux (punaises turquoises, etc...). Devant le sous-équipement évident de Carine, nous décidons de rebrousser chemin alors qu'une vilaine toile d'araignée mal intentionnée vient frapper de plein fouet son visage. Après ce plein d'émotion (surtout la toile d'araignée!), fin de journée peinardos à Santa Elena.
Dimanche 21 Août.
Départ à 6h55 de Santa Elena pour rejoindre l'intersection avec la
"mythique" panaméricaine (la route). 1h30 de routes caillouteuses et
boueuses plus tard nous parvenons à destination. A peine le temps de
récupérer nos bagages qu'un bus à destination de Liberia passe devant nous
et s'arrête 100m plus loin. Nous prenons nos jambes à nos cous et entamons
un sprint désespéré. Grâce au record du monde établi par Patrice sur cette
distance (avec charge de 18 kilos), nous réussissons in extremis à sauter
dans ce bus et arrivons à Liberia une heure plus tard. Nous dégotons une
petite pension sympathique chez une petite mémé rigolote, et partons
découvrir la ville sous une chaleur humide des plus agréables! Nous sommes
Dimanche, jour du seigneur, les églises évangélistes font recettes alors que
les rues très colorées demeurent silencieuses. Rien ne semble pouvoir
perturber la quiétude de la cité endormie (sauf les prêcheurs peut être...).
Quelques enfants jouent cependant devant une belle demeure coloniale sous le
regard endormi d'un vieux chien pouilleux. Devant ce débordement d'énergie
incontrôlée, nous décidons de respecter les coutumes locales et partons
piquer un somme à l'hôtel. Nous ressortons à la nuit tombée alors que le
centre ville commence sérieusement à s'animer. Les mainates et autres
oiseaux tropicaux colonisent en grand nombre la place centrale et font un
boucan d'enfer entre les cocotiers. Les familles assises sur les bancs
publiques (ont des p'tites gueules bien sympathiques) observent les
musiciens installer leur matériel sur le kiosque qui trône au milieu de la
place. Petit resto en terrasse pour finir la soirée alors que l'orage
illumine le ciel à l'horizon.
Infos pratiques : (1 euro = 600 colones environ, en Août
2005)
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