San Pedro de Atacama (Jours 5 à 7) |
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San Pedro d'Atacama : 1000 habitants (2500m d'altitude). Désert d'Atacama. (Jours 5 à 7)
Jeudi 5 Août, départ à 7h00 pour le Chili. A partir de Purmamarca (célèbre pour sa magnifique montagne aux 7 couleurs),
nous commençons l'ascension de la terrible cordillère des andes. Nous empruntons des routes en lacet impressionnantes,
jusqu'à atteindre un col à 4180m. A partir de là, nous nous retrouvons sur un grand plateau, semblable à un cratère géant
entouré de sommets enneigés et de volcans. Les paysages rencontrés sont extraordinaires : lacs salés, montagnes aux teintes rouges
, vertes et blanches, lamas et nandous. Impossible de résister à la tentation photographique, même à travers les vitres
poussiéreuses du bus (merci le filtre polarisant). Nous faisons connaissance d'Alex, un médecin québécois, travaillant dans un
hôpital à Lima (Pérou) et parcourant l'Amérique du sud à ses heures perdues (nombreuses apparemment!) et de Gaël, un parisien qui
travaille dans l'organisation d'exposition de sculptures et de peintures (les siennes notamment). Ces deux joyeux lurons se sont rencontrés à
Santiago du Chili et ne se sont plus quittés depuis une semaine. Après quelques heures nous atteignons le poste frontière
argentin, el paso de Jama, à 4200m d'altitude. Tout le monde descend alors du bus et rentre dans le minuscule bâtiment douanier.
Une heure d'attente pour un simple tampon sur notre passeport et deux argentines qui tombent dans les pommes en raison de l'altitude.
Ce genre d'incident est évidemment très fréquent ici et les deux demoiselles sont aussitôt prises en charge par un douanier qui leur
fait respirer de l'oxygène à gogo. Doc Alex, nous fait remarquer qu'une trop grande quantité d'oxygène inhalée peut être dangereuse
et que cela nécessite en principe une prescription médicale. Mais nous sommes en
Amérique latine et ici même les chauffeurs de bus
ont leur bouteille d'oxygène à porté de main, alors... Deux heures plus tard nous parvenons au poste frontière chilien de San Pedro
de Atacama. Tout le monde descend du bus en marchant sur
un tapis en mousse imbibé d'un produit désinfectant. Un des douaniers arrose les roues du bus avec un produit mystérieux. Ensuite,
tous les bagages sont descendus et un douanier ajoute un joli visa à notre passeport. Nous entrons finalement dans un local où
tous les sacs sont disposés sur une table avec d'un coté les douaniers et de l'autre les touristes. Fouille rapide et questions
pièges du genre "avez vous de la cocaïne?!". Bref, après cette cérémonie frontalière, nous poursuivons notre route à pied jusqu'au
petit village de San Pedro, 500m plus loin. Nous partons aussitôt à la recherche d'un camping. Après avoir visité une petite cours
intérieure en terre et une sorte de décharge, mais dans les deux cas, sans une toile de tente, nous décidons de partir à la
recherche d'un hôtel. Le premier est complet et le second est un bed and breakfast au prix exorbitant. A la troisième tentative
nous parvenons à dégoter une chambre à un prix très raisonnable pour la ville (à l'hôtel Florida). Nous rejoignons ensuite nos
deux collègues, Gaël et Alex et partons manger une délicieuse fondue de viande autour d'un petit feu dans le patio d'un joli
restaurant.
Infos pratiques :
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